FORIS (σανίς, κλισιάς, θύρετρον)

  1. La porte elle-même, distincte du châssis de la porte (Liv. VI, 34 ; Cic. Verr. II, 1, 26 ; Plaut. Curc. I, 3, 1), particulièrement celle qui s'ouvrait au-dehors (Serv. ad Aen. I, 449). Les portes des anciens étaient généralement doubles comme nos portes à battants (voyez la gravure au mot janua) ; en conséquence le mot foris est le plus souvent employé au pluriel ; mais quand on le rencontre au singulier, il faut entendre qu'il n'est question que d'un seul des battants (Ov. Her. XII, 150) ou que la porte n'en avait qu'un. Les anciens se servaient quelquefois de portes pareilles à l'intérieur de leurs maisons, comme le montre la gravure ci-dessous, prise du Virgile du Vatican.
  1. Fores carceris. Les portes qui fermaient au cirque le devant d'une stalle dans laquelle les chevaux et les chars stationnaient avant de partir pour la course, comme le montre la gravure ci-jointe, d'après un bas-relief du Musée Britannique (Ov. Trist. V, 9, 29).

Illustration complémentaire

Portes des carceres
Détail d'une mosaïque de Dougga,
fin IV° s.
Musée du Bardo, Tunis (Tunisie), 2001

© Agnès Vinas