PRAEFICAE


Femmes que l'on louait comme pleureuses aux convois des riches (Lucil. et Varro ap. Non., s.v. ; Plaut. Trucul. II, 6, 14). Elles précédaient le corps, donnant toute espèce de signes apparents d'une violente douleur, la tête nue, échevelées, sanglotant, hantant quelque hymne funèbre et les louanges du mort.

C'est ce que représentent les figures ci-jointes, empruntées à un sarcophage de marbre sur lequel l'artiste a sculté les funérailles de Méléagre. Ce singulier usage se conserve encore dans deux districts de l'Italie, à Canalo et à Agnara, situés tous deux dans la Calabre. Des femmes, qui reçoivent le nom de ripetrici, y rendent de semblables services aux morts (Ficoroni, Vestig. Rom. part. II, p. 77).


Illustration complémentaire

Déploration d'Achille par Thétis et les Néréides
Vase de Corinthe, v.560-550 avant JC
Musée du Louvre, Paris (France), 2002

© Agnès Vinas