Victor Hugo - Les Quatre Vents de l'Esprit -  Justitia (détail) - 1857 - Maison de Victor Hugo - Paris / Guernesey



L'expression « peine de mort » renvoie à un châtiment corporel conduisant à la destruction définitive de celui qui a mérité cette condamnation au terme d'un processus judiciaire assuré en principe par un Etat de droit. Il s'agit donc d'une violence légale, justifiée par une législation et fondée sur un argumentaire qui ne devrait laisser place ni à la vengeance ni à l'arbitraire ni à l'instrumentalisation.

Pourtant son abolition a été défendue à partir du XVIIIe siècle par certains philosophes des Lumières, auxquels ont succédé des figures engagées comme Hugo, Camus et bien entendu Robert Badinter dans les deux siècles suivants. La lecture de leurs plaidoyers vous permettra de faire le point sur les principaux arguments et techniques des abolitionnistes, à opposer à ceux qui ont été (et dans certains pays sont encore) favorables à l'exercice d'une violence institutionnelle qu'ils pensent pouvoir justifier.



Victor Hugo

Albert Camus

Robert Badinter