Les extrêmes se touchent
Bien à propos un groupe de pauvres s'avança alors
vers la porte, ce qui permit à Corvinus de se mêler
à eux en les imitant en tout avec une grande perfection,
excepté dans la modestie de leur démarche. Il se
tint assez près pour entendre que chacun d'eux disait en
entrant : Deo gratias (grâces soient rendues à
Dieu). Ceci n'était pas seulement un mot de passe
chrétien, il était aussi catholique ; car saint
Augustin nous apprend que les hérétiques
tournaient en ridicule les catholiques qui en faisaient usage,
et prétendaient que c'était plutôt une
réponse qu'une salutation ; mais ces derniers le
conservèrent comme un pieux usage qui existe encore en
Italie.
Corvinus prononça les paroles mystiques, et fut admis
à l'entrée. Suivant les autres de près,
copiant leurs manières et leurs gestes, il se trouva
clans la cour intérieure de la maison, déjà
remplie de pauvres et d'infirmes. Les hommes étaient
rangés d'un côté, les femmes de l'autre. Au
fond, sous le portique, on voyait des tables encombrées
de magnifiques pièces d'argenterie, et à
côté, une autre table couverte de joyaux brillants.
Deux orfèvres s'occupaient à peser et à
évaluer consciencieusement ces objets de prix;
près d'eux était l'argent destiné à
les payer, puis à être équitablement
distribué entre tous les pauvres.
Corvinus regardait ces préparatifs d'un oeil avide. Il
eût donné tout au monde pour s'emparer de ces
richesses, et eut presque envie de se précipiter sur
quelque chose et de s'enfuir. Il comprit tout de suite la folie
d'un pareil plan et résolut d'attendre sa part, en
prenant soin de tout observer afin d'en rendre compte à
Fulvius. Bientôt cependant il commença à se
trouver fort embarrassé de sa position. Tandis que les
pauvres se groupaient et s'avançaient ensemble, il
restait isolé ; il aperçut aussi plusieurs jeunes
gens aux manières singulièrement douces, actifs,
et qui semblaient avoir une certaine autorité. Ils
portaient un vêtement qu'il connaissait bien, la
dalmatique, ainsi appelée à cause de la Dalmatie,
à laquelle on l'avait empruntée ; c'était
une tunique plus courte et plus étroite, que l'on mettait
par-dessus la tunique ordinaire au lieu de la toge ; les
manches, assez amples, n'étaient ni trop larges ni trop
longues. Les diacres l'avaient adoptée et s'en
revêtaient, non seulement à l'église pendant
les cérémonies les plus solennelles, mais encore
lorsqu'ils s'acquittaient de leurs devoirs secondaires envers
les malades et les pauvres.
Ces officiers dirigeaient les assistants et conduisaient
à certains endroits, sous les portiques, les gens de leur
district particulier, qu'ils semblaient tous connaître
personnellement. Mais personne ne reconnut ou ne réclama
Corvinus comme étant un des siens ; à 1a fin il
demeura seul au milieu de la cour, et son esprit obtus finit par
comprendre dans quelle absurde situation il s'était
placé. Lui, fils du préfet de la cité,
lequel était chargé de punir les violateurs des
droits domestiques, il venait de s'introduire par ruse dans
l'intérieur d'une maison patricienne, en compagnie de
mendiants et vêtu comme eux, sans doute avec quelque
intention sinistre au moins contraire aux lois. Pensant à
la retraite, il jeta les yeux vers la porte ; mais elle
était gardée par un vieillard nommé
Diogène, et par ses deux fils, dont le sang bouillonnait
à la vue d'une pareille insolence, et qui avaient peine
à retenir l'explosion de. leur colère, en lui
lançant des regards furieux et en se mordant les
lèvres. Corvinus vit les jeunes diacres se consulter
à son sujet, et le regarder de temps en temps ; il
s'imagina que les aveugles eux-mêmes le contemplaient avec
surprise, et que les infirmes allaient brandir leurs
béquilles au-dessus de sa tête, comme des haches de
combat. Une seule consolation lui restait, évidemment il
était inconnu ; il espérait donc inventer quelque
excuse pour sortir de ce mauvais pas.
A la fin, le diacre Reparatus s'avança vers lui, et
l'aborda avec courtoisie.
«Mon ami, lui dit-il, vous n'appartenez
sans doute pas à une des régions invitées
à se réunir aujourd'hui. Où demeurez-vous ?
- Dans la région de l'Alta Semita
(1).»
Cette réponse indiquait la division civile et non la
division ecclésiastique de Rome ; toutefois Reparatus
ajouta : «L'Alta Semita est dans ma région,
néanmoins je n'ai aucun souvenir de vous avoir
vu.»
En disant ces mots, il fut stupéfait de voir
l'étranger devenir d'une pâleur mortelle, et
chanceler comme s'il allait tomber, tandis que ses regards
étaient fixés sur la porte de communication avec
l'appartement des parents d'Agnès. Reparatus jeta les
yeux de ce côté, et apercut Pancrace, qui venait
d'entrer, interroger rapidement Secundus. Le dernier espoir de
Corvinus était détruit. Un moment après,
Reparatus s'étant retiré à la prière
de Pancrace, Corvinus se trouva en présence de son ancien
condisciple, à peu près dans la même
position qu'à leur dernière rencontre, mais avec
cette différence, qu'au lieu d'être
environné d'un cercle approbateur de partisans, il
était cerné de tous côtés par une
multitude qui n'avait de sympathique admiration que pour son
rival. Corvinus ne put s'empêcher de remarquer le gracieux
développement et le maintien viril que son ancien
camarade avait pris depuis quelques semaines. Il s'attendait
à de violents reproches, et peut-être au
châtiment qu'il eût infligé lui-même en
pareille circonstance. Quel fut son étonnement lorsque
Pancrace, de sa voix la plus douce, s'adressa à lui en
ces termes :
«Corvinus, êtes-vous donc réduit à la
misère, ou blessé par suite de quelque accident ? auriez-vous abandonné la maison de votre père ?
- Je n'en suis pas encore là, j'espère,
répondit le misérable, que tant de douceur
encourageait à l'insolence ; sans doute vous seriez
enchanté qu'il en fût ainsi.
- Pas le moins du monde, je vous assure : je ne vous ai point
gardé rancune. Aussi, si vous avez besoin de secours,
dites-le-moi ; bien que vous n'ayez aucun droit à
être ici, je vous emmènerai dans une chambre
particulière où vous recevrez sans être
vu.
- Eh bien, voici la vérité : je ne suis venu ici
que par plaisanterie, et je serais enchanté si vous
pouviez m'en faire sortir tranquillement.
- Corvinus, dit le jeune homme avec
sévérité, ceci est très grave. Que
dirait votre père, si j'ordonnais à ces jeunes
gens, qui m'obéiraient à l'instant, de vous
conduire tel que vous êtes, nu-pieds, vêtu comme un
esclave, contrefaisant le boiteux, en plein forum, devant son
tribunal, sous l'accusation de ce qui blesse si
profondément un Romain, c'est-à-dire d'avoir
violé le sanctuaire d'une maison patricienne ?
- Au nom des dieux, cher Pancrace, ne m'infligez pas un si
terrible châtiment.
- Vous savez, Corvinus, que votre père serait
obligé d'agir envers vous comme Junius Brutus ou de
résigner sa charge.
- Je vous en conjure, par tout ce que vous aimez, par tout ce
que vous considérez comme sacré, ne me
déshonorez pas si cruellement moi et les miens. C'est mon
père, c'est toute ma famille, et non pas moi seulement,
dont vous détruiriez la réputation en consommant
leur ruine. Soyez miséricordieux, et je me
traînerai à vos genoux afin d'expier mes insultes
d'autrefois.
- Assez, assez, Corvinus ! ne vous ai-je pas déjà
dit que tout était oublié depuis longtemps ? Mais
écoutez-moi maintenant. Tous ceux qui nous entourent,
sauf les pauvres aveugles, ont pu voir votre conduite
outrageante : j'ai donc là cent témoins
prêts à l'affirmer. Si vous parlez de cette
assemblée, bien plus, si vous cherchez à molester
quelqu'un de ceux qui y ont pris part, songez que nous avons le
pouvoir de vous conduire au pied du tribunal de votre
père: Me comprenez-vous, Corvinus ?
- Oh ! oui, certainement, répondit-il d'un ton plaintif;
jamais, aussi longtemps que je vivrai, je ne raconterai à
un mortel mon séjour dans ce terrible endroit. Je le jure
par les...
- Taisez-vous ! nous n'avons que faire ici de ces serments.
Prenez mon bras et marchons ensemble.» Puis, se tournant
vers les spectateurs de cette scène : «Je connais
cette personne, dit-il, elle est venue ici par
méprise.»
Ceux-ci, qui avaient pris le ton et les gestes suppliants du
misérable pour l'accompagnement obligé du
récit de ses malheurs et pour une demande de secours,
s'écrièrent ensemble : «Pancrace, vous
n'allez pas le renvoyer à jeun et sans assistance ?
- Fiez-vous à moi,» fut la réponse. Les
officieux portiers s'écartèrent devant Pancrace,
qui conduisit Corvinus, toujours feignant de boiter, jusque dans
la rue, où il le congédia en disant :
«Corvinus, nous voilà quittes ; mais n'oubliez pas
votre promesse.»
Fulvius, comme nous l'avons vu, était allé tenter
la fortune par la grande porte d'entrée. Selon l'usage
romain, il la trouva ouverte ; car personne n'aurait
soupçonné qu'un étranger y pût
pénétrer à une heure si indue. Au lieu du
portier, le seul gardien de la porte était une petite
fille d'environ douze à treize ans, à la figure
innocente, et vêtue comme une jeune paysanne. En
conséquence, il s'adressa ainsi à la petite
gardienne :
«Quel est votre nom, mon enfant, qui êtes-vous ?
- Je suis, répondit-elle, émérentienne, la
soeur de lait de la noble Agnès.
- Etes-vous chrétienne ? » demanda-t-il
brusquement.
La pauvre et ignorante petite paysanne ouvrit des yeux
étonnés. «Oh ! non,»
répondit-elle.
Impossible de ne pas ajouter foi à tant de
simplicité ; Fulvius se persuada qu'il s'était
trompé. Or l'enfant était la fille d'une paysanne
autrefois nourrice d'Agnès. La mère venait de
mourir, et celle-ci avait envoyé chercher la petite
orpheline, dans l'intention de la faire instruire et baptiser ; arrivée depuis un ou deux jours, elle n'avait pas encore
entendu parler de religion. Fulvius resta donc fort
embarrassé sur ce qu'il devait faire. La solitude qui
l'environnait le mettait aussi mal à l'aise que Corvinus
devant la foule. Il songea à se retirer, mais cela
détruisait toutes ses espérances ; il voulait
pénétrer dans l'intérieur du palais, mais
la crainte de se compromettre d'une façon
désagréable le retenait encore. A ce moment
critique, qui voit-il traverser légèrement la cour ? la jeune maîtresse de la maison, joyeuse, alerte,
brillante comme un rayon de soleil. Aussitôt qu'elle
l'aperçut, elle s'arrêta, semblant attendre ce
qu'il pouvait avoir à lui dire ; alors il s'approcha,
avec son plus doux sourire, son geste le plus gracieux, et lui
parla ainsi :
«J'ai devancé l'heure habituelle à laquelle
se présentent les visiteurs, noble Agnès, et je
crains d'être indiscret. Mais j'étais impatient de
m'inscrire moi-même comme un humble client de votre
illustre maison.
- Notre maison, répondit-elle en souriant, ne saurait se
vanter d'avoir des clients et ne les recherche pas ; nous
n'avons aucune prétention à l'influence ni au
pouvoir.
- Pardonnez-moi ; avec un pareil chef elle a la plus haute
influence et le plus grand pouvoir, car elle domine sans efforts
et soumet tous les cœurs.»
Incapable de s'imaginer que ces paroles s'adressaient à
elle, Agnès répondit avec la plus grande
simplicité :
«Oh ! que vos paroles sont vraies ! Le maître de
cette maison dispose, en vérité, de toutes les
affections de ceux qui l'habitent.
- Mais, interrompit Fulvius, je fais allusion à cette
domination plus douce et plus tendre qu'exercent la grâce
et la beauté sur ceux qui peuvent les contempler de
près».
Agnès semblait ravie en extase ; ses
yeux admiraient une image bien différente de celle que
lui présentait ce vil flatteur. Elle répondit en
jetant un regard passionné vers le ciel :
«Oui, Celui dont le soleil et la lune, au haut du
firmament, considèrent et admirent la beauté,
Celui-là est seul mon maître et l'objet de mon
amour» (2).
Fulvius était confondu et perplexe. Le regard,
l'attitude inspirée d'Agnès, le son
émouvant et harmonieux de sa voix, le sens
mystérieux de ses paroles, l'étrangeté de
cette scène, le clouaient au sol et fermaient ses
lèvres. Comprenant à la fin qu'il allait perdre la
meilleure occasion qu'il pouvait jamais espérer de lui
découvrir ses sentiments (on ne saurait dire son
affection), il s'écria avec audace :
«C'est de vous que je parle, Agnès, je vous
conjure de croire à l'expression de mon admiration la
plus sincère et à mon ardent amour.»
En achevant ces paroles, il mit un genou en terre et essaya de
lui prendre la main ; mais la jeune fille bondit en
arrière en frémissant, et se couvrit le visage de
ses mains tremblantes.
Fulvius se releva précipitamment ; il venait
d'apercevoir Sébastien qui cherchait Agnès pour la
conduire près des pauvres impatients de la revoir,
s'avancer à grands pas, l'indignation au visage.
«Sébastien, lui dit Agnès quand il fut
près d'elle, cet étranger est entré ici par
méprise, il va se retirer tranquillement.»
Après quoi elle s'éloigna.
L'officier s'adressa avec calme et fermeté à cet
intrus, qui tressaillit sous le feu de son regard :
«Fulvius, que faites-vous ici ? quelle affaire vous
amène ?
- Il me semble, répondit-il en prenant courage, qu'ayant
rencontré la maîtresse de ce lieu en même
temps que vous à la table de sa noble cousine, j'ai aussi
bien le droit de me présenter ici que les autres clients
volontaires.
- Au moins, je crois que vous pourriez choisir une heure plus
convenable.
- L'heure convenable pour un jeune officier, répliqua
Fulvius avec insolence, ne l'est pas moins pour moi, à
mon avis, quoique je ne sois pas tribun.»
Sébastien, contenant à grand'peine son
indignation, malgré l'empire qu'il avait sur
lui-même, répondit :
«Fulvius, mesurez vos paroles, et souvenez-vous que deux
personnes peuvent être admises dans une famille à
des titres bien différents. Néanmoins les rapports
les plus familiers et les plus anciens, et, à plus forte
raison, une simple rencontre à un repas, ne sauraient
autoriser et justifier l'audace de votre conduite envers la
jeune maîtresse de cette maison, il n'y a qu'un
instant.
- Oh ! vous êtes jaloux, j'imagine, brave capitaine,
s'écria Fulvius du ion le plus sarcastique. Le bruit
court que vous êtes le candidat acceptable, sinon
accepté, à la main de Fabiola. Elle est maintenant
à 1a campagne ; et sans doute vous désirez vous
assurer la fortune de l'une ou de l'autre des plus riches
héritières de Rome. Il n'y a rien de tel que
d'avoir deux cordes à son arc.»
L'amer et grossier sarcasme blessa au vif les
généreux sentiments du noble officier ; s'il ne
s'était pas soumis depuis longtemps aux lois de la
douceur et de la charité chrétiennes, son ardeur
impétueuse eût vaincu sa raison.
«Il y aurait danger pour nous deux, Fulvius, à ce
que vous demeuriez ici plus longtemps. Le congé poli que
vient de vous donner la noble dame que vous avez insultée
ne suffit pas ; il est donc nécessaire que je sois
l'exécuteur plus rude de ses désirs.» Puis
il saisit d'une main vigoureuse le bras de cet hôte
forcé, et le conduisit à la porte. Dès
qu'ils furent dehors, il ajouta en le retenant encore solidement
: «Allez en paix, Fulvius ; et souvenez-vous
qu'aujourd'hui votre indigne conduite vous expose à
toutes les sévérités des lois de l'empire.
Je vous épargnerai si vous savez vous taire ; mais
rappelez-vous que je suis au courant du genre d'occupation qui
vous retient à Rome, et que votre insolence de ce matin,
que je tiens comme une menace suspendue.sur votre tête, me
sera garant de votre discrétion. Encore une fois, allez
en paix.»
Il ne l'avait pas plus tôt lâché qu'il se
sentit lui-même saisi par derrière par un invisible
et vigoureux ennemi. C'était Eurotas, à qui
Fulvius n'osait rien cacher ; instruit du rendez-vous
demandé par Corvinus, il avait suivi son maître et
veillait sur lui. L'esclave noire lui avait
dévoilé le bas et grossier caractère de ce
client de son art magique ; ce qui lui fit craindre un
piège. Lorsqu'il crut remarquer une lutte à la
porte, il courut traîtreusement derrière
Sébastien, qu'il pensait être le nouvel
allié de son pupille, et s'élança sur lui
avec la rage d'une bête féroce. Mais il n'avait pas
affaire à un vulgaire ennemi, et ce fut en vain
qu'aidé par Fulvius il essaya de terrasser l'officier. A
la fin, désespérant d'en venir à bout par
ce moyen, il détacha de sa ceinture une arme
légère, bien que mortelle, un casse-tête
syrien du travail le plus exquis. Déjà il le
brandissait au-dessus de la tête de Sébastien,
quand une main de fer le lui arracha tout à coup, et,
après l'avoir fait tourner plusieurs fois sur
lui-même, l'envoya rouler au milieu de la rue.
«Quadratus, je crains que vous n'ayez blessé ce
pauvre diable, dit Sébastien à son centurion,
homme d'une stature et d'une force herculéennes, et qui
arrivait précisément à cet instant pour se
joindre à ses frères chrétiens.
- Il ne l'a pas volé, tribun, par cette lâche
attaque,» répondit-il ; puis ils entrèrent
ensemble dans la maison.
Les deux étrangers, confus, quittèrent à
la hâte le théâtre de leur défaite ; en tournant le coin de la rue, ils aperçurent Corvinus,
qui ne boitait plus cette fois, et fuyait aussi rapidement que
ses jambes le lui permettaient, après son échec
dans l'intérieur de la cour. Les deux héros de
cette matinée se rencontrèrent souvent dans la
suite, mais ne firent jamais aucune allusion à leurs
exploits. Chacun d'eux savait bien que son compagnon n'avait
éprouvé que l'insuccès et la honte : ils
conclurent ensemble qu'il y avait à Rome au moins une
bergerie que le loup et le renard ne pourraient emporter
d'assaut.
(1) C'est la partie
supérieure du Quirinal, conduisant à la
porte Nomentane, porta Pia. |
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(2) Cujus
pulchritudinem sol et luna mirantur, ipsi soli servo
fidem. (Office de sainte Agnès.) |