OPPIDUM

En général, une ville ; par suite, dans un sens particulier, la masse de bâtiments qui occupait l'extrémité droite d'un cirque (Naevius, ap.Varr. L.L. V, 133 ; Festus, s.v.). L'oppidum comprenait les loges où se rangeaient les chevaux et les chars (carceres), les rangs de sièges placés au-dessus pour les musiciens et les spectateurs, la porte qui les coupait au milieu, à travers laquelle la procession du cirque entrait dans l'arène (porta pompae), et les tours placées aux deux bouts ; le tout présentant l'apparence d'une ville avec ses divers bâtiments, comme le montre le modèle ci-joint, représentant l'oppidum du cirque de Caracalla, près de Rome, restitué d'après les débris considérables qui en restent. De chaque côté de l'ensemble, on a ajouté une loge, parce qu'il y en avait en général quatorze en tout, quoique celui-ci, qui est un très petit cirque, n'en ait jamais eu en réalité que douze. Le plan au mot circus fait voir (AA et B) la position de l'oppidum par rapport au reste de l'édifice, et dans la vue donnée à ce même mot on distingue une partie d'oppidum, appartenant à l'hippodrome qui existait autrefois à Constantinople.


Illustration complémentaire

Reconstitution moderne du Circus Maximus
vu depuis l'oppidum, dont on aperçoit ici la tour latérale
et les quatre premières carceres.

G. Gatteschi, in Albert Kuhn, Roma, 1925, p.112