Jean Pommier, Serge Reggiani, Maria Casarès, Yves Brainville et Michel Bouquet - Création des Justes au théâtre Hébertot en 1949


A Jean-Paul Sartre qui en 1948 a fait dire à son personnage Hoederer dans Les Mains sales : « Tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces », ce qui est une variante de la maxime « La fin justifie les moyens », Camus répond l'année suivante dans Les Justes : Non, tous les moyens ne sont pas bons, et il est légitime de se demander si la Révolution doit permettre l'assassinat des enfants, même au nom d'une noble cause. Pour Camus les choses sont claires : une certaine idée de l'Homme doit s'opposer aux idéologies qui auraient tôt fait de devenir totalitaires et de justifier n'importe quel massacre...

Cette pièce, inégale parce qu'elle n'évite pas une forme de théâtre à thèse dialoguée assez démonstrative, interpelle en tout cas les metteurs en scène qui y voient matière à réfléchir à nos préoccupations actuelles, comme vous le montreront les deux petites vidéo de ce dossier.


1. Contextualisation

2. Textes à étudier


3. Documents complémentaires