Il faut aborder ici la question de l'opposition entre le droit positif (jus) traduit en loi humaine (lex)) dans l'exercice du pouvoir exécutif et judiciaire, et d'autre part ce qui est conforme à l'idée de la justice (justitia), obéissant à d'autres normes transcendantes. L'organigramme ci-dessus fait apparaître en rouge des faiblesses ou des abus possibles dans l'application de ce qui est légal, parce que cette interprétation humaine, forcément limitée, relative ou vicée par des intérêts particuliers, s'oppose parfois à des impératifs légitimes qu'on peut lui trouver supérieurs.

L'Histoire et la littérature abondent en exemples de ces situations souvent tragiques et il n'est pas question d'approfondir ici une étude qui pourrait nous occuper une année entière. Voici donc quelques coups de sonde, proposés essentiiellement dans le cadre de khôlles en CPGE, empruntés à des œuvres ou des problématiques qu'il vous appartiendra de creuser pour vous les approprier.



Antigone ou le choix
de la légitimité
Le tyrannicide
une violence légitime ?
Les Misérables
de Victor Hugo
L'Affiche rouge
Terrorisme ou résistance ?
Les Justes d'Albert Camus
La fin justifie-t-elle
les moyens ?
Le Parrain de F.F. Coppola
Mafieux ou héros ?